Rénovation – transformation de la gare CFF de Sion   |    1er prix

En association avec Jean-Michel Landecy architecte

Maîtrise d’ouvrage :
CFF, Chemin de Fer Fédéraux
Unité des travaux arrondissement 1

Localisation :
Sion, Valais

Date :
1997-1998

Status :
Etape II en attente

Mandat :
Concours sur invitation

1er prix

Programme :
Travaux réalisés – étape I : restructuration complète de l’aile ouest de la gare voyageurs (sous-sol, rez-de-chaussée, étage ), création de surfaces commerciales, d’un nouveau buffet, d’une nouvelle façade de verre, d’un plan lumière et d’un nouvel éclairage, réfection complète des installations techniques et de la façade de l’étage.

Travaux projetés – étape II : extension du concept de transformation de l’étape I à l’ensemble de la gare voyageurs, proposition de surélévation du bâtiment.

Surface brute (étape 1) :
1500 m2

Photographies :
©Jean-Michel Landecy

 

Construite à la fin des années 50, la gare de Sion, par sa relation avec la ville et son organisation interne est un étrange édifice. Elle n’est ni parallèle aux rails, ni à aucun tracé urbain lisible. Elle ne s’explique pas non plus par une ordonnance axée sur l’avenue de la Gare, sorte de « cardo » de la Sion moderne, aboutissant négligemment contre une entrée de service. Le « corps central » lui-même, abritant le hall des guichets est décentré par rapport au véritable cœur de la gare, logé quelque part entre le kiosque à journaux, l’accès aux guichets, le passage sous voies et l’aile commerciale.

Cette sorte de « lobby » à l’air libre était, avant les dernières transformations, le seul espace de la gare en relation avec la ville et le rail, le reste du bâtiment était refermé sur lui-même, les activités s’y déroulaient à l’abri des regards, derrière des façades opaques.

Tout projet peut être fondé sur une idée de progrès. Dans ce sens, notre intervention sur la gare de Sion a pour effet d’effacer le caractère fermé et autiste du bâtiment pour l’ouvrir à la cité. Fondé sur l’idée de « transparence », le projet renforce les rapports entre la gare, la place et le train. Aujourd’hui, les gares subissent une profonde mutation et la partie « service à la clientèle  ferroviaire » cède peu à peu la place à des espaces commerciaux. Dès lors, comment articuler l’architecture monumentale et civile de la gare avec la nouvelle image commerciale, sans brouiller définitivement les signes.

Telles sont les questions auxquelles a tenté de répondre le projet de transformation de la gare de Sion.