Résidence de vacances en montagne à Thyon

Maîtrise d’ouvrage :
Argo TLC (GB)

Localisation :
Thyon les Collons 1800, Valais

Date :
2007-2020

Status :
non construit

Mandat :
Mandat direct

Programme :
Résidence hôtelière à 1800m d’altitude, 40 appartements, café restaurant, piscine wellness, ski-room, parking 100pl.

Projet minergie

Surface brute :
 5’554 m2

Images 3D :
Argo TLC

Construite à l’altitude de 1850 mètres, sur le versant est de la montagne, la station de Thyon-les-Collons jouit d’une vue exceptionnelle sur la Dent Blanche et le Cervin. Dans sa forme bâtie, elle apparaît comme un alignement opportuniste de vastes chalets étiré le long des routes. Hormis les pistes de ski, la station manque cruellement d’espaces publics et de véritable centre. De par la forte déclivité, la station des Collons s’organise sur deux paliers séparés (1800 et 1850), la liaison entre ceux-ci étant particulièrement malaisée, notamment pour les piétons. D’autre part, les hôtels de qualité s’y font rares, ainsi que les commerces, les lieux d’activité et d’animation.

Le projet tente, dans les limites de ses moyens, de corriger partiellement ces défauts par le développement d’une structure accueillant un programme mixte et animé tout au long de l’année. Celui-ci abrite une résidence hôtelière haut de gamme équipée d’un bar, d’un restaurant, d’un équipement de wellness et de commerces.

Le bâtiment se présente sous la forme d’une grande construction linéaire implantée dans la pente. Son orientation – dans la tradition d’implantation des chalets valaisans – offre la possibilité de créer des appartements traversant à tous les étages tout en évitant le désagrément d’une situation de vis à vis contre la montagne. Tous les logements bénéficient donc de la vue sur les montagnes et d’un maximum d’ensoleillement. L’édifice se décompose en une série de « tours » massives en maçonnerie entre lesquelles sont tendues les lignes horizontales des balcons suspendus au sud et celles des allèges et linteaux de fenêtres au nord. L’importance des grands balcons filants exprime clairement le caractère de villégiature de cet immeuble.

L’échelle de cette construction n’est évidemment pas celle d’un « chalet » ni d’une construction rurale, elle s’approche d’avantage de celle des hospices ou des grands hôtels de montagne construits au début du XX. Siècle. Il s’agit donc clairement d’une sorte « château alpin » et non d’un « chalet immeuble».